La désinformation peut-elle tuer?

Avant la pandémie, on s’inquiétait —et on s’inquiète encore— de l’impact que pouvait avoir la désinformation sur les démocraties. Depuis le début de la pandémie, on s’est inquiété de son impact sur la santé. Qu’en sait-on aujourd’hui? C’est le sujet de notre émission cette semaine.

Il semblerait qu’on puisse désormais attribuer aux fausses nouvelles et théories du complot des hospitalisations et même des décès. Selon le rapport d’un comité d’experts du Conseil des académies canadiennes paru cet hiver, sans désinformation, au moins 13 000 hospitalisations et 3000 décès auraient pu être évités, rien qu’en 2021.

Sans parler des impacts sur la santé psychologique. On était —et on est encore— devant un événement anxiogène, et le déferlement de fausses nouvelles a été tel que même l’Organisation mondiale de la santé a jugé bon, en février 2020, de lancer un avertissement « d’infodémie » —une épidémie de fausses nouvelles.

Quels sont les impacts de cette désinformation sur notre santé et sur nos vies et que peut-on faire à notre échelle? Isabelle Burgun en parle avec:
Peurs, méfiance et réseaux sociaux: ce sont nos vulnérabilités, nos croyances et nos émotions qui parlent. Est-ce ainsi que naît la désinformation? Quels sont les dangers et les dérives? Quels sont les facteurs qui poussent certaines personnes à adhérer à des discours de désinformation?

Chez nos proches, à partir de quel moment faut-il s’inquiéter? Et comment renouer le dialogue avec ce frère complotiste?

On a beaucoup entendu parler de théories du complot avec la pandémie, au point où a été proposée l’expression « complotisme pandémique ». C’est quoi?

Peut-on identifier, parmi ces théories du complot, celles qui ont le plus d’impact sur nos vies ?

La désinformation touche aussi des enjeux environnementaux, il ne faut pas l'oublier?

En filigrane de ces croyances, il y a une montée de la méfiance envers les institutions. Comment prendre en compte une remise en question des autorités dans le cadre démocratique, voire une colère contre l'ensemble des institutions ?

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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche pour cette émission: Fanny Rohrbacher. Vous pouvez également nous écouter, entre autres, sur CIBO (Senneterre), CFOU (Trois-Rivières), et CHOM (Toronto). 

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